Mayumba, le 31 mai 1892 Ma chère Marie, Quelques mots jetés à la hâte pour te dire que je vais bien, sauf ma rate et le foie assez congestionnés. L’Acte de Bruxelles et son Protocole nous donnent beaucoup de travail : tout pour la Douane et par la Douane, la Douane, la Douane ! — Contributions, tarif nouveau, etc., etc. Je n’en sors plus qu’à la Douane. Que je suis content de l’heureuse chance des Fabre ! Ils ont qui l’état, j’en aurais fait autant. Voilà Joseph tiré d’affaires. J’écris à Léon afin qu’il ne oublie pas les Absents (ton frère) dans cette partie. Votre dévoué frère, Jules Hardouy