+ E.J.S. 15 Juillet 1876 Marie A toi, mon enfant, à toi cette dernière page, pour te prouver, je crois que c’est inutile, que je ne t’oublie pas dans ce jour de fête. Tu as toujours été beaucoup aimée de moi, parce que tu te rapproches le plus de moi par le cœur. Tu es douce, ma sœur, et te dire mes plus profonds secrets ne me coûtera jamais. Dans ma lettre à notre père, j’ai oublié de lui demander d’écrire au secrétaire que je désire passer au commencement et non au milieu du mois d’août, à cause des vacances. Beau début à Ste Croix, un philosophe seconde année vient d’être reçu à ses sciences comme il l’avait été à ses lettres: il est heureux celui-là. Au revoir, ma chère Marie, je t’embrasse de tout mon cœur. Ton Jules