Draguignan, le 14 août 1891 Ma chère sœur Marie, Reçois mes souhaits les plus affectueux et les plus dévoués à l’occasion de ta fête, qui est aussi celle de tes deux fillettes que j’embrasse de tout mon cœur. La mienne sera pleine et tu m’enlèveras un souci en soignant la fatigue de ta gorge ; c’est un conseil affectueux que me suggèrent ton intention, ma sollicitude et ma reconnaissance envers de tous les bons soins dont tu m’as toujours entouré. Ton frère dévoué, Jules