Libreville, le 15 Décembre 1891 Ma bien chère Marie, Enfin je suis placé à la tête de la circonscription de Mayumba et dépendances, sur la Côte, à 3 jours de paquebot de Libreville. C’est quelque chose, mais ce n’est pas encore grand’chose. Je vais prendre en mains une situation difficile, poste où sont morts successivement deux administrateurs, dont l’un était ce M. Régnot admis de 1ère classe au sujet duquel j’ai télégraphié de toutes mes démarches que j’ai l’espoir auront réussi. Puisque Léon devait aller à Paris justement à la fin de l’année. C’est un poste assez enviable au point de vue confortable, bien qu’il comprenne une circonscription très vaste et très importante. [...] Je vous embrasse de tout mon cœur, ainsi que vos quatre bébés, en priant pour moi, et amenez-moi souvent de bonnes nouvelles. Votre dévoué, Jules Berton