Libreville, le 3 Décembre 1891 Mon cher beau-frère, Je suis revenu dans d’incertains Dr. Neman-Vaz, et me voici de nouveau comme l’oiseau sur la branche, c’est-à-dire sans résidence ; et cela a des chances de durer jusqu’au moment où l’on se décidera à m’envoyer dans une autre Colonie. À la date du 1er Décembre je vous ai adressé une dépêche dont je suppose que vous avez tenu compte. M. Règnot admis de 1ère classe au sujet X, est mort hier à Mayumba (Congo français) en France. Ayant eu le premier la nouvelle j’ai pu vous la télégraphier avant même que de Chavannes... [...] Je vous embrasse de tout mon cœur. Votre dévoué, Jules Berton