# Lettre du 1er septembre 1885 *(Transcription de la lettre manuscrite datée du 1er septembre 1885)* Albatros, Rade de Libreville, le 1er septembre 1885 Ma bien chère Marie, Nous sommes arrivés ici le 2 août, après une traversée heureuse et intéressante. Comme tu auras pu en juger par les lettres que papa a bien voulu vous communiquer. J’ai pris, en effet, l’habitude d’écrire à ce cher père de longues lettres qui vous font du bien à tous les deux. Je lui dois tant que je veux lui faire partager ma vie, l’avare vie va, et qui n’a rien d’enviable ! Mon point de vue de la carrière est très agréable mais à cause des privations morales qui sont les plus dures… (...) Adieu chère Marie, je t’embrasse de tout mon cœur ainsi que Camille et Henry. Présente mes respects à MMmes Revel et Clarion. Mes amitiés aux cousins. Écris-moi à Toulon où j’espère être dans quelques jours. Votre dévoué, **Jules**