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LettresJulesBerton/transcriptions/1891-04-28.md
MrRaph_ 6cbd99eac4 Add transcriptions of letters from Jules Herbovy (1893-1895)
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Paris, le 28 Avril 1891.

Ma chère Marie,

Je suis arrivé à Paris moins fatigué que je ne le pensais puisque j'ai pu entendre hier le soir à l'Opéra et passer une bonne nuit bien qu'un peu courte. Je n'ai pu voir ce matin Monsieur Cloumbé qui est malade chez lui. Mais j'ai su qu'une prolongation de congé jusqu'au 7 juillet avait été expédiée le 21 avril à Toulon, d'où je la recevrai incessamment. Je passerai la visite devant le Conseil supérieur de Santé jeudi à 2 heures. Ensuite je verrai Etienne et M. Haumann, chef de cabinet, vendredi matin à 10 h...

Nous avons eu de la pluie depuis hier, c'est te dire que Paris n'est guère propre ; on endure parfaitement les habits d'hiver.

Brave question : ton excellent blanchisseur m'a rendu des faux cols qui sont probablement à Camille. Je les envoie ce soir à part. Mais je te serais obligé de m'envoyer par la poste les quatre faux-cols à moi qui sont restés à Lyon. Je ne suis guère bien fourni sous ce rapport, et cependant j'aime autant ne point en acheter d'autres.

Je pense, chère sœur, que tu n'aurais pas besoin pour savoir combien je vous aime et vous suis dévoué ; que je reçoive exprime en toute la gratitude que je ressens toujours de votre accueil si bon et si fraternel. J'y tiens cependant, et je vous remercie du fond du cœur de votre bonté et de vos soins de tous les instants. Si tu vois quelqu'un de nos parents dis-leur combien je garde d'eux le meilleur souvenir. Je pense aller voir M. Ferry dans le courant de la semaine, je pense que Léon voudra bien se souv...

Je vous embrasse tous de tout mon cœur, et t'engage à ne pas oublier d'aller consulter pour ta toux persistante. Il ne faut pas négliger cela.

Votre dévoué,
Jules Jacquot