- Created new files for letters dated from February 16, 1893 to January 19, 1895. - Included personal updates, health concerns, and family matters. - Highlighted ongoing issues related to professional reinstatement and administrative challenges.
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Paris, le 10 janvier 1893
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Ma bien chère Marie,
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Je suis en retard avec toi. Mais depuis huit jours je n’arrête guère.
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Les démarches continuent : demain je dois voir M. Jamais qui m’a fait appeler
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sans que j’aie sollicité une audience. Je verrai comment les choses vont tourner.
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Je pense que d’ici peu mon affaire va être révisée, et alors l’Administration des Colonies aura à se prononcer de nouveau.
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Souhaitons qu’elle le fasse selon la justice et mes intérêts.
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Quel dommage que Léon soit aussi malade ! Comme cela eût été bien plus facile s’il eût pu venir à Paris…
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… Je continue toujours mes démarches, j’écris beaucoup de papiers, mais, ma foi, je n’avais guère d’espoir.
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Je suis trop frappé de mon isolement et de ma faiblesse.
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… Surtout ne parle de moi à Camille pour ne pas l’inquiéter…
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Vois, bientôt la nouvelle année peut-être apportera-t-elle du nouveau et du bon.
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Au revoir, cher sœur, je t’embrasse de tout mon cœur ainsi que ton cher mari et les quatre chérubins.
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Bons souvenirs à ces dames et amitiés aux cousins et aux amis.
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Ton tout dévoué frère,
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Jules Herbovy
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