- Created new files for letters dated from February 16, 1893 to January 19, 1895. - Included personal updates, health concerns, and family matters. - Highlighted ongoing issues related to professional reinstatement and administrative challenges.
19 lines
1.2 KiB
Markdown
Executable File
19 lines
1.2 KiB
Markdown
Executable File
La Bourboule-les-Bains
|
||
Grand Hôtel de Paris
|
||
le 20 Juin 1891
|
||
|
||
Ma très chère Marie,
|
||
|
||
Tu es bien gentille de penser à ton frère. Tes lettres, si courtes soient-elles, pourvu qu’elles soient fréquentes, sont pour moi la plus agréable distraction et pour mon affection un véritable aliment. Il n’y a que les cœurs de femmes qui puissent trouver ainsi un peu de bien à faire de tous côtés. Soyons toujours unis comme notre père l’a toujours voulu. La solitude pèse moins de cette façon.
|
||
|
||
Je ne serais pas étonné d’être désigné pour un des archipels qui entourent Tahiti. Les Indes sont, je crois, toujours très connues.
|
||
|
||
J’attends une lettre de notre chère amie ; elle ne m’écrit pas souvent, cependant elle ne manque pas de petits doigts qui conviennent à bien tenir une plume. Ils vont bien tout à fait, semble-t-il.
|
||
|
||
Il sera assez facile d’aller à Clermont-Ferrand voir cette jeune Marthe Clément. Dans ce cas, je compte que l’un de vous m’accompagnera, c’est un court voyage.
|
||
|
||
Au revoir, chère sœur Marie, je t’embrasse de tout mon cœur, ainsi que tout ton troupeau. Bonjour à ces dames et à nos parents.
|
||
|
||
Votre dévoué :
|
||
Jules Greslou
|