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LettresJulesBerton/transcriptions/1893-04-16.md
MrRaph_ 6cbd99eac4 Add transcriptions of letters from Jules Herbovy (1893-1895)
- Created new files for letters dated from February 16, 1893 to January 19, 1895.
- Included personal updates, health concerns, and family matters.
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Paris, le 16 avril 1893
9, rue Moncey
Ma bien chère Marie,
Je viens te remercier de tes vœux de fêtes ainsi que de ceux de ton petit Antoine, jusquà ma filleule qui est venue mapporter un bout de son joli petit morceau rose. Que Dieu vous bénisse tous, chers amis, et quil vous ramène, avec la tranquillité, la santé de vous-mêmes et des vôtres.
Merci aussi à Mmes Revel et Clarion de leurs bonnes amitiés auxquelles je suis très sensible.
Jai appris par les Bourdon que la santé de mon oncle Charles était très mauvaise ; on sattend à chaque instant à un dénouement fatal.
À propos des Bourdon, cette malheureuse Henriette a eu un fâcheux contretemps dans son déménagement. Partie pour Beauvais, elle na pas trouvé terminées les réparations de leur maison. Aussi, force lui a été de laisser là ses meubles, et de revenir retrouver à Paris, à lhôtel du Nord, rue de Bourgogne, son mari dont fait labsence a pesé à lévénement. Encore des dépenses inutiles pour ces pauvres gens, qui ont bien besoin de les avoir finies, avec tous ces ennuis interminables.
Je souffre toujours de mon enflure, et cette maladie insupportable met un temps infini à sen aller ; cest au moins la deuxième ou troisième que jattrape depuis mon arrivée à Paris.
Jai bien reçu la bonne lettre du 11 courant de Camille. Jespère que M. Delcassé ne me fera pas trop languir désormais. Mais lui aussi sera bon que Bourdeau hâte avant son départ de Lyon, car il ne faut pas oublier que cest à lui surtout que M. Delcassé serait content de rendre une obligation.
De la patience, certes jen aurai. Croyez que pour tous motifs, il faut une foi profonde.
Le Bordeaux bien cher rappelle un bon souvenir de tous mes amis et parents, et de cette jeune dame Clara, qui me donnait de ses nouvelles le jour que je suis à mes nouvelles. Le pays dira jeudi prochain chez Pauline avec les Bourdon. Tous allaient bien.
Au revoir, ma chère Marie, je tembrasse de tout mon cœur ainsi que Camille et vos quatre bébés. Mes compliments à ces dames.
Ton tout dévoué,
Jules Herbovy